Hautes-Terres de Synorée
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Hautes-Terres de Synorée

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 [RP] Livre II : Du milieu du voyage au début du peuplement

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AuteurMessage
Prirawien
Chef Tout-Puissant
Prirawien


Nombre de messages : 265
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Date d'inscription : 10/11/2007

Fiche de dirigeant
Dirigeant: Prirawien
Royaume: Hautes-Terres de Synorée
Race: Solaris

[RP] Livre II : Du milieu du voyage au début du peuplement Empty
MessageSujet: [RP] Livre II : Du milieu du voyage au début du peuplement   [RP] Livre II : Du milieu du voyage au début du peuplement Icon_minitimeDim 11 Nov - 4:07

I) A la recherche de la gloire

Il s'appelle Prirawien. Cherchant la gloire, la reconnaissance et le pouvoir, il décida un jour de fuir sa patrie, dans un exil volontaire vers l'inconnu. Mais il n'est pas seul : deux de ses amis, se nommant Artix, et le mystérieux Leonis, acceptèrent de partir avec lui. L'expédition fut soigneusement préparée : quinze navires, remplis de paysans et de leurs familles, de soldats et quelques magiciens, de nourriture, d'argent et de bois, partirent à l'aube, une semaine après la décision commune.

Des semaines de navigation, sans apercevoir une seule terre... Prirawien commençait à regretter son aventure, se disant qu'il était impossible d'aller plus loin, et qu'ils finiraient par atteindre leur continent natal, qu'ils feraient le tour du monde... Mais, au bout du quatre-vingt cinquième jour, le guetteur, en haut de la première galère, cria quelque chose. Depuis le bateau de Prirawien, on ne l'entendit pas, mais les cris
« Terre, terre en vue ! » se répercutèrent entre les crieurs et les matelots des navires.

Prirawien monta, équipé de la longue-vue, en haut du grand mât, aux côtés du guetteur, pleurant presque de joie. Il attendit que l'on s'approche du continent, et l'observa, avec sa longue-vue : cette forme, ces reliefs... Cette gigantesque étendue de terre ne ressemblait en rien à leur continent de départ, que ce soit de n'importe quel côté ! Un mélange de fierté et de joie s'emparait de Prirawien...

- « Pliez les voiles, sortez les rames ! Batteur, au pas de course ! Je veux qu'on atteigne la terre au plus vite ! Vous autres, préparez les barques ! Dans une heure nous accosterons ! »

En effet, une heure plus tard, les premiers navires jetaient l'ancre. Vingt minutes plus tard, les barques touchaient la terre. Prirawien et deux compagnons, une fois tout le monde débarqué, montèrent sur un rocher non loin de la foule, en guise d'estrade, et leur apparition fit taire la foule. Prirawien s'avança alors :

- « Mon peuple ! Mes amis ! Soyez fiers de vous, soyez fiers de cette terre qui est désormais nôtre ! Bienvenue sur... Synorée ! »

II) L'exploration du continent

Visiblement dénué de population, ce continent paraissait pourtant accueillant : Au Nord se trouvait une grande forêt, qui s'éclaircissait en se rapprochant du centre, le Sud du continent étant une grande plaine. En avançant à travers les bois, ils aperçurent une colline, puis une montagne, en haut de laquelle se trouvait un plateau, de forme arrondie, mesurant presque deux kilomètres de diamètre. Ayant regardé tout autour de lui, Prirawien, Artix et Leonis décidèrent d'ériger leur citadelle sur ce plateau. En quelques heures, sous le commandement des trois hommes, des mines de pierre se créèrent, des groupes de villageois partirent couper du bois, en grande quantité, et les premiers campements firent leur apparition, la plupart étant des forges, des scieries ou des camps de tailleurs de pierre.

Du haut du plateau, qui était presque à cent mètres d'altitude, avec des parois abruptes, autant dire impossibles à grimper, le seul accès était une sorte de pente qui rompait le cercle du plateau, et qui arrivait jusqu'en bas en une pente douce, et longue. A cette pensée, il se demanda si le continent était tout de même habité, et si oui, par des amis, ou ennemis ? Il n'y avait aucune trace de civilisation... Il fit tout de même appeler l'architecte en chef, lui demandant de rajouter sur son plan des défenses du côté d'accès au sommet.

Un peu plus tard, en repensant au peut-être peuplement du continent, il alla rejoindre Artix et Leonis, leur soumettant son idée de créer des groupes afin d'explorer les alentours de la citadelle en construction. Tous deux approuvèrent, et les trois amis partirent chercher chacun de leur côté des cavaliers. Une heure plus tard, trois groupes, chacun composés de quarante cavaliers étaient prêts à partir. Ils avaient débarqué à l'Est, marché pendant deux jours, et devaient se trouver à quelques dizaines de kilomètres du centre. Prirawien partit vers le Nord, dans la forêt, Artix vers l'Ouest, dans une région qui semblait, de loin, rocheuse, et Leonis, de son côté, partit vers le Sud, aux plaines. Dans chaque groupe se trouvait un géographe, chargé de dessiner le plan du continent, et des choses qui pouvaient s'y trouver : lacs, forêts, montagnes, gisements...

Après plusieurs journées d'exploration, le groupe dirigé par Prirawien atteignit les limites du continent. Ce dernier consulta la carte ébauchée par le géographe : jusque là, rien de bien utile ou passionnant, ils avaient découverts une dizaine de collines, une rivière peu profonde, qu'ils avaient pu traverser à cheval, et qui prenait son embouchure au sommet d'un mont, haut d'à peu près cinq cent mètres, et où il était impossible de grimper, de n'importe quel côté. Ils purent noter sur la carte la forme du continent, un à-pic s'au moins cinquante mètres sur tout le Nord-est du continent, donc impossible d'accoster, ou de s'en aller par là... Pensant ses recherches suffisantes, et n'ayant trouvé aucune trace de civilisation, le lendemain, ils rentreraient à la citadelle en suivant le Nord-ouest, encore inexploré. Une semaine plus tard, et la carte un peu plus complète, ils atteignirent la citadelle. La différence avec l'état de la construction d'avant leur départ, et maintenant, était frappante : une muraille s'élevait tout autour, en pierre, large d'au moins deux mètres, et haute de dix. Des tours étaient encore en construction, espacées d'au moins cent mètres tout le long de la muraille. La porte était, quand à elle, totalement terminée, et fonctionnait parfaitement. La citadelle, quand à elle, au milieu des murs, était peu avancée, mais en bonne voie. Une fois rentré, il s'aperçut qu'Artix était déjà arrivé, et se dirigea vers lui.

Les géographes s'échangèrent les cartes respectives des deux parties du continent explorés, et Artix expliqua à Prirawien ses découvertes : l'Ouest était gorgé de gisements en tout genre, empli d'or, d'argent, de pierre, mais contenant très peu de plaines et de forêts. Finissant leurs explications mutuelles, les deux hommes, autoproclamés Rois de Synorée, avec Léonis, bien entendu, partirent chacun de leur côté pour contrôler le bon déroulement des travaux.

III) Premiers ennemis

Ce n'est que trois jours plus tard que Prirawien commença à s'inquiéter pour Leonis, qui ne revenait pas. Il fit part de ses inquiétudes à Artix, et tous deux, accompagnés de vingt cavaliers, partirent vers le Sud. Deux jours plus tard, au petit matin, ils allaient reprendre leurs recherches quand ils entendirent du bruit au lointain, une sorte de cavalcade bruyante. S'approchant avec méfiance, au détour d'une colline, ils aperçurent Leonis, avec une demi-douzaine d'hommes seulement, courant comme des damnés ! En apercevant ses camarades, il descendit de cheval, et, après avoir reprit son souffle, conta son histoire : ils avaient commencés leur exploration, et tout se passait pour le mieux. Le terrain contenant beaucoup de plaines, était propice aux cultures... Mais en s'aventurant plus loin vers le Sud, ils tombèrent sur des créatures, de forme humanoïdes, mais d'une étrange couleur de peau, rouge. Avant même qu'ils abordent une forme de communication, les créatures avaient fondu sur la troupe, les tuant avec une sorte d'attaque psychique... de véritables démons, comme ce que l'on raconte pour effrayer les enfants... Leonis et les survivants tentèrent de fuir, et furent poursuivis, mais sans le courage et la vaillance de cinq de ses soldats, jamais ils n'auraient pu rentrer. Il s'expliqua : « Cinq des cavaliers, d'un accord mutuel, stoppèrent leur fuite, pour faire face aux monstres, et les occuper, le temps que nous fuyions... aussi, quand nous avons traversé une rivière, peu auparavant, les démons ne nous ont pas suivi, ils craignent peut-être l'eau, je ne sais pas... »

Tout en rentrant à la citadelle, Prirawien et ses compagnons réfléchirent à un moyen de stopper cette puissance destructrice... Si Leonis avait dit vrai, ces êtres étaient surpuissants, et les armes traditionnelles ne pouvaient les vaincre. Peut-être exagérait-il, mais il n'a pas mentionné le fait qu'ils ait pu en tuer ne serait-ce qu'un... Prirawien évoqua l'idée de lancer les magiciens à l'assaut des créatures, mais les deux autres l'en dissuadèrent : on ne connaissait pas leur nombre, et nos magiciens étaient surpuissant en défense, et non en attaque... Ce n'est que quelques heures plus tard qu'Artix eut une idée, l'idée qui allait tous les sauver...

- « Si nous ne pouvons les combattre... Isolons-les ! Nous l'avons vu en arrivant par bateau, il n'y a aucune plage au Sud du continent. De plus, comme l'a dit Leonis, elles n'aiment pas l'eau, et ne pourront pas contourner les terres et nous attaquer par un autre endroit... C'est risqué pour la vie de nos magiciens, mais c'est nécessaire...
- Où veux-tu en venir ?
demanda Leonis.
- Une frontière ! continua Artix. Demandons aux magiciens d'ériger une frontière magique ! Je connais les risques de ce type de frontière, elle est réputée infranchissable, mais perd de sa puissance, et disparaît totalement lorsque le nombre de magiciens ayant prêté serment ensemble se réduit... Nous avons cent magiciens, la frontière tiendra dans les cinq ans à venir, jusqu'à que le pouvoir de nos magiciens soit épuisé... Ensuite, nous aviserons...
- Je pense savoir comment continuer à faire tenir la muraille magique...
avisa Prirawien. Quand nous sommes partis, nous avons suivis une ligne droite, naviguant toujours vers l'Est. Avant de partir, j'ai communiqué ces coordonnées à plusieurs seigneurs, de ma connaissance, qui sont intéressés par notre expédition. Je pense envoyer un navire en direction de l'ancien continent, pour les prévenir de la création de Synorée... Vu l'anarchie du Vieux Continent, je ne doute pas que beaucoup de monde voudra nous rejoindre, et fonder un nouvel empire ici... Il suffira, en échange de l'asile sur notre continent, de demander à tous les seigneurs arrivant de former un certain taux de magiciens, qui prendront le relais de nos magiciens, une fois leur pouvoir terminé...
- Je me permet de changer une de tes paroles : Une fois la barrière en place, nous ne serons plus les maîtres de Synorée, mais seulement des deux-tiers du continent au Nord...
ajouta Leonis.
- Nous sommes les Trois Rois des Hautes-Terres de Synorée... »
conclut Artix, et les deux autres acquiésèrent en silence, tout en rentrant vers la citadelle...
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