Montségur
Sur le Pog, le château s’élève
Dans la plaine, une armée se lève
Ils sont cinq cent les femmes comptées
Contre dix mille dans le rang des armées
Pour les Parfaits la vie est piétée
La foi cathare a été dictée
« Ayez pitié de l’âme en prison
Ce monde là est l’œuvre du démon »
Pendant un an ils vont résister
Pendant un an combattre et prier
Jusqu’à ce que le pâtre trahisse
O que le ciel à jamais le maudisse
Pendant la nuit les hommes s’approchent
En silence, collés à la roche
Ils vont construire un engin de mort
Ils vont détruire, détruire jusqu’à l’aurore
Quand au matin le château détruit
Ils croient avoir vaincu l’hérésie
Mais les Parfaits n’abjureront pas
Jusqu’au bout fidèles à leur foi
Est décidé un Autodafé
Là dans le pré ils vont les bruler
Sur le bucher les derniers soupirs
Et dans nos cœurs, la foi, le souvenir.
Le Seigneur Cathare